Orient / Occident, la confrontation durera jusqu´au jour où les pouvoirs politiques seront à meme de reconnaitre leurs erreurs et changeront de politique. Les doctrines droite/gauche ne sont plus en mésure de répondre aux exigences des peuples, et les nouveaux médias ne feront qu´agraver ce fait tant qu´une législation au sommet n´a pas encore vue le jour.
BRIVIÈRE DU TEMPS QUI PASSE
A PROPOS DE …
DEMOCRATIE ET VIOLANCE
M. Abioui
Une certaine idée de la Démocratie, me laisse à chaque fois que j’y pense dans l’impossibilité de … comprendre que cela puisse se passer à notre époque !
Époque où l’homme peut paître en paix dans les vertes prairies d’Occident. Où l’homme n’est plus cet animale mytholgique obscure, mais dont la clareté est loin d’être réelle et où la prétendue transparence laisse entrevoir des besoins créés de toutes pièces, des conflits abstraits de boudoirs et d’arrière boutique de psychanalystes. Il n’empêche que l’homme ait été examiné sous toutes les coutures, et ses besoins satisfaits, créés, voire souvent dépassés jusqu’à la maladie psychique et au-delà du déréglement des sens.
Je me rappelle de tant d’événments où ce concept de Démocratie, noble à l’origine, est devenu une sorte d’issue de secours à toute action de force ou de pouvoir. Des gouvern- ements aussi bien occidentaux qu’ orientaux l’utilisent chacun à sa façon, et l’accomodent chacun à sa sauce.
Un fait est notable : il est vrai que les systèmes de pensée n’ont plus la capacité de devancer le monde pour lui tracer le chemin à suivre ou du moins pour lui baliser la voie. La mondialisation et la haute technologie de communication ne laissent guere les gouvernements dans leur sobriété d’vant-guerre. Au même temps que les planifications et les prévisions se généralisent, personne n’est vraiment capable de dire de quoi demain sera fait. Le boum technologique va si vite qu’il se dérobe à toute tentative de cannonisation et d’appréhension. Il pourra certainement un jour se détruire comme issue ultime, une sorte d’acomplissement absurde. Un énorme feu d’artifice. “L’absurde, disait Camus, c’est lorsque la vie devance la pensée”, et que cette dernière est obligée de constater le fait accompli, de suivre et de reconnaître sa défaite. On est d’ores et déjà en plein absurde civilisationnelle, et cela va du plus simple fait jusqu’à l’action d’état et à la décision au plus haut du pouvoir politique. On se rappelle tous, non sans le sourire, de cette histoire des “avions renifleurs”, et de ce chef d´État français, piégé par cette équipe d’escrocs « de haut vol ». Et on ne peut éviter de poser la question : si même les décisions au sommet, malgré les conseillers et les moyens mis en oeuvre, peuvent se tromper, qu’en est-il de la sécurité et de l’avenir de gens qui en dépendent dans une époque où les moyens de pouvoirs sont si grands et si puissants ?
“Puissants” ?
Pas toujours.
Le progrès apporte plus de questions que de réponses !
La croissance du savoir et des réponses apportées aux questions préoccupantes de l’humanité n’a jamais été aussi disproportionnée, voire injuste lorsqu’on accepte que les uns meurent de faim alors que d’autres détruisent la nourriture sous couvert de raison économique ou sanitaire.
Sanitaire ?
La mort d’enfants est-elle plus saine et moins dangereuse qu’une quelconque maladie ? Ou la vie des uns ne vaut pas l’éventuelle maladie des autres ? Vache folle et excédents alimentaires détruits en Europe, au même moment destruction de villages entiers en Afrique par la famine. N’es-ce point là l’éthique de cette époque absurde ? L’égoisme est légitimé, le meurtre justifié par la raison d’État, et le génocide une action d’éclat, voire un argument éléctorale ! Que reste t-il devant tant de violance dans la conception et dans l’action ? Que reste t-il de dignité à ceux qui meurent de leur dignité d’homme avant de rendre l’âme ?
Les pays riches pris dans L’engrenage du “aller-de-l’avant
Il semble que la question souvent posée par les pays qui en souffrent se dérobe complétement aux pays riches, pris dans l’engrenage de “aller-de-l’avant”. Ont-il essayé de regarder derrière eux pour voir ceux qui tombent ? N’es-ce pas là non-assistance à personne en danger ! Où ne doit-on s’occuper que de ceux du même groupe social, religieux, … trouvant un nouveau fondement à la notion d’homme qui est celui de l’intérêt. Ignore t-on que tout est interdépendant, et qu’une larme à l’autre bout de la terre doit faire mal à un niveau plus ou moins visible à long terme, et que nulle action n’est gratuite ou sans retour. Ceux qui meurent de faim, ou sous les armes à feu de didactateurs d’orient ou d’occident, ceux qui agonisent sous embargo, ou qui se serrent de pierres pour combattre un canon, ceux qui traversent la Méditérrannée dans les chaloupes de la mort, ceux déportés et exportés comme du bétails, ceux morts asphyxiés dans des citernes, tout ceux qui souffrent le sont car on se permet de l’autre côté de changer de voitures, de jeter la vieille télé, et de changer de collections de vêtements à chaque saisons, … A chaque repas jetté il y a un enfant qui sombre un peu plus vers la mort et une famille qui se dissime.
Que leur reste t-il pour faire entendre leur voix et clamer de tout leur corps leur droit à la vie ? Ne possédant que de rudimentaires moyens de survie, ils luttent aussi bien que mal, et devant l’arme alimentaire des riches ils ont la leur : détruire par les moyens de bord cette injustice et clamer leur droit à la vie chacun à sa façon : en traversant la mer, on violant les lois de l’immigration dans lesquelles ils ne se reconnaissent point, ou par la violance sous ses diverses formes. La solution ne peut être envisagée qu’un niveau du globe terrestre, et la solution nécessite beaucoup d'efforts et surtout un dialogue franc et sans langue de bois, de la renonciation des riches et une restructuration de la part des pauvres. Restructuration qui se doit de respecter le particularisme de chaque pays et de chaque Histoire. Qui pourra relever un pareil défit sinon une organisation comme les Nations Unies mais revue et corrigée, loin de toute influence de tel ou tel état. Pour cela il faut de la franchise dans les propos et la clareté dans les vues pour un meilleur équilibre planétaire, sinon la violance qu’on vit actuellement ne pourra être qu’un prélude car les États pauvres vont vers cette conscience d ‘opposition aux pays riches et de lutte armée.
(…)À SUIVRE